2026 |
Rétromobile Paris Auction1967 Ferrari 330 GTC
Coachwork by Pininfarina
Estimate
€450,000 - €550,000
Chassis
10317
Car Highlights
One of the Best-Driving Ferrari Road Cars of the Era
Finished in its Original Colors of Azzurro Metallizzatto over Rossa Leather
Delivered New via Auto Becker; Exhibited at the 1967 Frankfurt Motor Show
Recipient of Restorative Work in 2018; Documented in a Summary on File
L’une des Ferrari de route les plus agréables à conduire de l’époque
Couleurs d’origine Azzurro Metallizzatto et intérieur cuir Pelle Rossa
Modèle livré neuf via Auto Becker ; exposé au Salon de l’automobile de Francfort 1967
Restauration en 2018, documentée dans un résumé figurant dans le dossier de vente
Technical Specs
3,967 CC SOHC V-12 Engine
Three Weber Twin-Choke Carburetors
300 BHP at 6,600 RPM
5-Speed Manual Transaxle
4-Wheel Hydraulic Disc Brakes
4-Wheel Independent Suspension with Coil Springs
Moteur V12 de 3 967 cm³, arbre à cames en tête
Trois carburateurs double corps Weber
300 ch à 6 600 tr/min
Boîte de vitesses manuelle à 5 rapports
Freins à disque hydrauliques aux quatre roues
Suspension indépendante aux quatre roues avec ressorts hélicoïdaux
Unveiled at the Geneva Motor Show in 1966, Ferrari’s new 330 GTC was positioned between the luxurious 330 GT 2+2 and the sporting 275 GTB. The GTC combined elements of the two models, with the sophisticated chassis and transaxle layout of the GTB and the interior and trunk space of the GT 2+2. Powering the GTC was a four-liter Colombo V-12 engine, fed by three Weber twin-choke carburetors, capable of producing an impressive 300 hp at 6,600 rpm.
Pininfarina styled the GTC with cues from popular models that came before it, such as the nose – which is shaped like that of the 500 Superfast – and the tail, which is reminiscent of the 275 GTS.
In total, just 600 examples of the 330 GTC were built by Ferrari over a three-year production run – a commercial success, yet ultimately a niche within the company’s lineup that became less relevant once the 2+2 models were equipped with independent rear suspension in the late 1960s. Today, due to its advanced suspension, usable power, and practical packaging, the 330 GTC remains one of the best-liked and most sought-after vintage Ferraris.
According to Maurice Khawam’s definitive book on the model, Ferrari 330 GTC Elegance and Pedigree, this 1967 330 GTC, chassis 10317, is the 341st example built and was specified in Azzurro Metallizzato (Metallic Sky Blue) over a Rossa (Red) leather interior. The car was delivered new via German Ferrari distributor Auto Becker and was displayed at the Frankfurt Motor Show in September 1967. Its subsequent provenance remains unknown until March 2016, when the GTC was acquired by the consignor from a private collector in Ticino, Switzerland.
Following acquisition, the consignor entrusted the car to restorer Jean-Marc Huyghues Despointes of La Garenne-Colombes. M. Despointes performed work that included replacing the carpets and interior insulation, respoking the Borrani wire wheels, fitting new footwell kick panels, fabricating a new center console, and addressing various other corrective cosmetic items. This work took just over 200 hours to complete, and has been documented in a detailed written summary and collection of photographs included in the car’s history file.
Inside the GTC’s engine bay – beside the Ferrari’s impressive four-liter Colombo V-12 – a German Hersteller registration plate can be seen affixed to the car’s inner fender. The 330’s interior features additional equipment, including power windows and period Blaupunkt Frankfurt radio.
With its desirable factory color combination and auto show display history, this 330 GTC stands as an attractive example of one of the best classic V-12 grand touring cars ever built by Ferrari.
Dévoilée lors du Salon de l’automobile de Genève en 1966, la nouvelle Ferrari 330 GTC se positionnait entre la luxueuse 330 GT 2+2 et la sportive 275 GTB. La GTC associait des éléments des deux modèles : le châssis et la boîte-pont de pointe issus de la GTB et l’espace intérieur et le coffre de la GT 2+2. Pour se mouvoir, cette GTC était équipée d’un moteur V12 Colombo de quatre litres. Gavé par trois carburateurs double corps Weber, il pouvait produire pas moins de 300 ch à 6 600 tr/min.
Le dessin imaginé par Pininfarina pour la GTC reprend des éléments issus de modèles populaires l’ayant précédée, à l’image de sa proue, dont la forme est la même que celle de la 500 Superfast, et de sa poupe, qui rappelle la 275 GTS.
Au total, seulement 600 exemplaires de la 330 GTC ont été fabriqués par Ferrari pendant les trois années de sa production. Si le modèle est un succès commercial, il n’en représente pas moins une niche au sein de la gamme au cheval cabré et il a perdu en pertinence lorsque les modèles 2+2 ont été équipés d’une suspension arrière indépendante à la fin des années 1960. Aujourd’hui, grâce à son système de suspension avancé, à sa puissance exploitable et à sa carrosserie pratique, la 330 GTC reste l’une des Ferrari anciennes les plus appréciées et les plus prisées.
D’après l’ouvrage de référence sur le modèle, publié par Maurice Khawam, Ferrari 330 GTC Elegance and Pedigree, cette 330 GTC de 1967, châssis n° 10317, est le 341e exemplaire fabriqué. Elle a été commandée en Azzurro Metallizzato (bleu ciel métallisé) avec un intérieur en cuir Pelle Rossa (rouge). La voiture a été livrée neuve par l’intermédiaire du distributeur Ferrari allemand Auto Becker et exposée au Salon de l’automobile de Francfort en septembre 1967. On n’a ensuite plus de trace de son histoire jusqu’en mars 2016, date à laquelle le transitaire fait l’acquisition de cette GTC auprès d’un collectionneur privé du Tessin, en Suisse.
Après son achat, le transitaire a confié la voiture au restaurateur Jean-Marc Huyghues Despointes, de La Garenne-Colombes. M. Despointes a notamment remplacé les moquettes et l’isolation intérieure, changé les rayons des jantes Borrani, installé de nouveaux planchers, refabriqué une console centrale et corrigé plusieurs autres éléments esthétiques. Ces travaux ont nécessité un peu plus de 200 heures. Ils sont documentés dans un résumé écrit précis ainsi que dans un album de photographies qui figure dans le dossier historique de la voiture.
Dans le compartiment moteur de cette GTC, à côté de l’impressionnant V12 Colombo quatre litres de Ferrari, une plaque constructeur allemande (Hersteller) bien visible est fixée à l’intérieur de l’aile. L’habitacle de cette 330 dispose d’équipements supplémentaires, notamment des vitres électriques et une radio Blaupunkt Frankfurt d’époque.
Avec sa combinaison de couleurs d’origine recherchée et son historique comprenant une exposition dans un salon automobile, cette 330 GTC constitue un exemplaire intéressant de l’un des meilleurs modèles grand tourisme classiques V12 jamais produits par Ferrari.


